Propositions

Faire un moratoire sur les accords de commerce européens tant qu'ils ne sont pas compatibles avec nos objectifs climatiques

Publié le 26 septembre 2016 , mis à jour le 19 novembre 2020

La mobilisation citoyenne contre les accords transatlantiques (TAFTA et CETA) mais aussi l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis, le Brexit ainsi que la monté des populismes dans différents pays d’Europe attestent d’une opposition grandissante envers la mondialisation. Face à cette opposition, la classe politique propose 2 solutions : soit un repli sur soit avec une fermeture complète des frontières qui s’accompagnerait d’une sortie de l’UE comme le propose les partis d’extrêmes droites soit une multiplication d’accord de libre échange en accentuant encore d’avantage la dérègulation.

Ni l’une ni l’autre de ces solutions n’est satisfaisante et il est nécessaire d’inventer une troisième voie, qui promeut une ouverture qui soit au service de la transition écologique et du progrès social. Actuellement 20 accords sont en cours de négociations par la Commission Européenne. Pour la Fondation Nicolas Hulot il faut revoir la politique commerciale de l’UE et cela passe par un moratoire des accords de commerce tant que cette politique n’aura pas été revue.

Un fois les bases de cette politique définie il faudra revoir les mandats de négociations en conséquence avec les différents partenaires avec lesquels nous avons commencé à négocier et notamment les Etats-Unis, mais aussi le Japon, le MERCOSUR ou encore la Chine.

 

L'article vous a été utile pour mieux comprendre cette actualité ?

Pour approfondir le sujet

CETA : les droits de l'Homme sacrifiés aux intérêts commerciaux
CETA, TAFTA, JEFTA : ces accords commerciaux de nouvelle génération qui posent problème
" Refuser le Ceta , c’est donner une chance à l’Europe "
/alimentation-responsable//biodiversite-preservee//agriculture-sans-pesticides//zan-et-mal-logement//attal-mesures-miroirs//pourquoi-est-il-vital-de-proteger-la-biodiversite//faire-pousser-legumes-domicile//pourquoi-les-ogm-sont-ils-mauvais/